L'édito du Mel Agricole Un leader syndical peut-il tout se permettre ?

Quel remue-ménage autour de l'arrestation spectaculaire de José Bové !

Rarement incarcération n'aura eu autant d'impact médiatique et de réactions. Des discussions de comptoir aux réactions officielles, en passant par les manifestations et autres actions populaires, impossible d'y échapper. Pour les uns il l'a bien mérité, pour d'autres pas du tout.

La question de fond est de savoir jusqu'où peut aller un leader syndical pour défendre une cause. « L'objectif, supposé honorable, qu'il poursuit autorise-t-il l'usage de moyens qui, pour tout autre, seraient condamnables (et d'ailleurs condamnés sans que personne y trouve à redire...) ? » s'interroge Albert du Roy dans une tribune parue dans le journal Metro de mardi. Mais de dénoncer que les gouvernements aient donné au monde agricole de bien mauvaises habitudes : « FNSEA et CNJA (...) ont commis bien pire (...): saccages, destructions, incendies, barrages, raids en tout genres... Les auteurs de ces violences (s'ils étaient jeunes de banlieue, on les traiterait de casseurs et de voyous) ont été rarement condamnés, et bien légèrement. Cette quasi-invulnérabilité les a stimulés ! » Fin de citation.

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Un leader syndical peut-il tout se permettre ?

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Bonne lecture à tous,
Pierre Boiteau, rédacteur en chef Le Mel Agricole